RELIGION

Allo ! Le Ciel ?

Ne dit-on pas qu’il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu’à ses saints ? Oui ! mais lequel ? Qui est de service aujourd’hui ? YAHWEH, Dieu ou Allah ? et je simplifie car quand à Tel Aviv dans l’annuaire de la cabine téléphonique de l'hôtel, on ne trouve que quatre consonnes YHWH, allez donc prononcer ça ! Et quand en outre on a un rabbin derrière soi qui attend son tour et vous crie : « On ne prononce pas ce mot. Dîtes Adonaï ou Ha’Shen (= le Nom).
Et puis il y a cette habitude des Juifs à tout mettre au pluriel : « À la tienne ! » se dit « le’hayim » ( =les vies). Même l’eau est au pluriel : « mayim ». Et quand je pense que les Israélites ont mis longtemps « Dieu » au pluriel, sans compter les Septantes qui disent « Kyrios » (=mon sieur) et la Vulgate qui dit « Dominus » (=maître).
Il paraît que ceux qui un jour demandèrent son nom à Jésus reçurent pour réponse : «Je suis ». Et puis quand Jésus parle à son père, c’est « Abba ». C’est quand même pas loin de Allah.
Parlons d’Allah : j’ai découvert ses 99 noms dans le Coran. Pas plus aisé d’ailleurs que dans la Bible, l’arabe n’a pas de voyelle apparente.
Quand j’étais petit, le catéchiste nous dit un jour qu’ il y a chez Dieu trois entités, qui pourtant ne font qu’un, et que l’Esprit en grec « pneuma » (=souffle) est appelé « paraklitos ».Toujours un mystère pour moi !
J’en arrive à comprendre le désarroi de ceux qui s’y perdent, au point de devenir agnostiques. Surtout quand on réalise que toutes les guerres qui ravagent notre planète depuis la nuit des temps sèment la violence au nom de la religion.
Résumons lapidairement chacune : le judaïsme, c’est dent pour dent ; le christianisme, c’est « aimez-vous les uns les autres » ; l’islam, c’est « convaincre ou vaincre ».
Évidemment l’islam en est à son Moyen-Âge. Nous eûmes le nôtre aussi sanglant.
Que vous appeliez le Créateur Yahweh, Dieu ou Allah, peu lui chaut , les amis.
C’est pourquoi, pour apaiser nos frères musulmans, je leur lancerais bien un défi : que tous appelions Dieu « ALLAH ». D’abord « Allo ! Allah ? » ça sonne bien. Et puis notre Créateur s’en moque comme de sa première culotte, pourvu que nous nous aimions tous . Bernie de Tours




Qui ose se plaindre de son sort ?

Admettons que le globe terrestre comporte 100 habitants .
57 seraient des Asiatiques, 21 des Européens, 14 des Américains ( nord ou sud) et 8 des Africains;
52 seraient des femmes , 48 des hommes et 70 ne seraient pas blancs ;
6, tous habitants des USA, posséderaient 59% des richesses mondiales ;
80 vivraient dans des masures ou des huttes ;
70 ne sauraient pas lire, et 1 seul serait allé à l’ université.
Peu vous chaut , peut-être, cette dichotomie;
mais entre nous , évaluez la chance que vous avez
de savoir lire ceci ?
Alors , estimez-vous heureux!


reçu par B e r n i e d e T o u r s 25 mars 2004

Doit-on craindre l'islam 9
Une expérience de l’islamisme , du Maroc à Timor , me fait craindre pour nos petits-enfants.
Un raccourci probablement exagéré :
- judaïsme : oeil pour oeil, dent pour dent.
- christianisme : aimez-vous les uns les autres.
- islamisme : convaincre ou vaincre .
Quoi qu’il en soit, sans ignorer les vertus musulmanes permanentes ( foi et confiance en Dieu, non culpabilisation de la sensualité , don de la poésie, stoïcisme devant la mort ) l’histoire des quatorze siècles de l’islam me porte à l’appréhension, à la méfiance et au pressentiment d’un danger pernicieux, voire létal, pour notre monde , dans la première moitié de ce nouveau siècle ( la seconde amenant le leadership chinois ?).
Le djihad contre les “ infidèles” , qui prévaut, en 2001, dans la majorité de la jeunesse arabo-musulmane même si elle n’a pas encore versé dans l’extrémisme, est le 6ème impératif de la charia.
Ce qui m’afflige c’est l’aveuglement des autorités, de nos gouvernants, des éducateurs . Quand je pense que même
l’ UNESCO ( fondée à Paris en 1946 par des francophones) est aujourd’hui sous la coupe exclusive de deux forces :
- l’impérialisme américain, mais on peut le comprendre puisque c’est l’antidote du communisme, et le risque est nul pour nous ,
- mais aussi, et c’est plus grave , d’un islam intransigeant, exhaussé par des intellectuels occidentaux comme le philosophe R. Garaudy, l’architecte Pouillon ,le PDG des Edit. du Seuil M.Chodkiewicz ou le chorégraphe Béjart, les protecteurs de l’ ayatollah Khomeiny et toutes ces conversions “ écologiques” que je découvre, tant en Europe qu’outre-Atlantique. Ne croyez-vous pas que l’intelligentsia française répète à l’endroit de l’ islam l’erreur monumentale qu’elle commit face à Moscou ou à La Havane ?
Et le fait islamique est d’autant plus pernicieux qu’il est aggravé par un déséquilibre démographique inexorable.
La mosquée de Paris - serait-ce avec Boubekeur pour donner le change - n’ est-elle pas devenue, en 1982 , une officine du régime algérien ?

On ferait bien de relire le philosophe Averroès, un musulman exilé pour hérésie, qui pourtant déclarait qu’un musulman vaut deux infidèles et comme dans l’islam un homme vaut deux femmes, un musulman vaut quatre “ chrétiennes” ou quatre juives , au lieu de se laisser abuser par les promoteurs de l’islam, ces “ faux-monnayeurs de l’esprit “.

Le mois dernier, au Caire , passant une soirée avec un prof. égyptien, mis en confiance, de l’ université El-Azhar, ( pépinière du fondamentalisme islamique), il m’avoua sans sourciller qu’après la faillite attendue du socialisme et du capitalisme chez les musulmans, “ la c h a r i a allait être remise en vigueur, sans changer un iota, pour la conquête de l’univers et le rétablissement de la hiérarchie décidée par Dieu : hommes, musulmans, maîtres au dessus des femmes, des non-musulmans et des esclaves “.

Il n’y a pas d’exception : de Casablanca à Djakarta : le milliard de musulmans est inféodé à la dictature , et qu’on ne nous parle pas de la Tunisie.

Plusieurs conversations avec R. Garaudy entre 1960 et 1985 et une bibliographie ad hoc (*)
ont affermi mon émoi et ma défiance.

(*) Egypte, impérialisme et révolution ( Gallimard) sur les Frères musulmans
Le Fanatisme ou Mahomet le prophète , de Voltaire
La face cachée d’ Éve de Naoual El-Saadaoui
Le Maître des fontaines de Nicolas Saudray ( Denoël)
Les Nouveaux Convertis de Pierre Assouline ( Albin Michel )
Tristes Tropiques de C. Lévi-Strauss.




Chère Amie ,

Merci pour la célérité avec laquelle vous m’avez envoyé le document. J’en ai pris photo et vais le recopier. Je vous le retourne ci-joint.
Le Mercredi des Cendres, après la projection où j’avais été invité, j’ai eu la chance de passer , avec 100 autres personnes, deux heures en compagnie d’ un des réalisateurs du film.

Je ne sais si vous aimez Mel Gibson, mais j’ai personnelement été très frappé par la description de l’ambiance inhabituelle dans laquelle ce film fut tourné, en Italie, dans la froidure.

J’ai appris par exemple que chaque matin, un prêtre disait la messe à 6h pour toute la troupe, que nombreux étaient les assistants mais que Mel Gibson était toujours le premier et restait à prier longtemps après.

Le prêtre célébrant était un certain Jean-Marie Charles-Roux, nonagénaire vif d’esprit, frère d’Edmonde, si j’ai bien entendu, qui bien que polyglotte averti, tenait à dire la messe en latin, ce qui plut à Gibson, lui qui a utilisé, avec parfois des intonations amusantes d’ailleurs car prononcées par des anglophones de naissance, les langues locales pour son film ( une facilité pour la distribution dans le monde, puisqu’il n’y a pas de doublage à faire, seulement une impression de sous-titrage, ce n’est pas une intention de Gibson je pense, seulement une réflexion pratico-pratique personnelle).
J.M. Charles-Roux est une vocation tardive ( à 40 ans ). Auparavant il était quelqu’un d’important au Quai d’Orsay.

J’aurais souhaité que tous mes amis fussent présents à cette réunion , car elle était émaillée de centaines de détails merveilleux sur la réalisation, le tournage et surtout sur la noble personnalité de Mel Gibson, probablement un inspiré en cette époque si matérialiste de notre civilisation occidentale. Faudra-t-il que ce soit Al Qaeda qui nous ramène aux urgences ?

Votre bien dévoué Bernie





Le cauchemar
N’est-il pas ironique de considérer que c’est bien le partage d’ogives nucléaires entre l’URSS et les USA qui nous a valu l’absence de guerre mondiale pendant un demi-siècle ? On n’en est plus là .
Même si Washington et Moscou s’avèrent sans conteste d’accord pour éviter la prolifération de l’arme atomique, le risque de fuite s’amplifie de jour en jour avec la dissémination des ADM parmi ceux qu’on nomme “petits” pays. Corée du Nord, Iran, Inde, Pakistan, Chine, bientôt le Brésil ne prendront pas le risque d’utiliser offensivement la bombe. Mais Israël n’attendra plus le feu vert de Washington en cas d’attaque.
Et voici que l’Arabie saoudite et l’Egypte souhaitent rejoindre le Club nucléaire, tout comme le Japon qui se sent menacé par ses voisins détenteurs.
Mais que faire lorsqu’à l’insu des gouvernements, des individus ayant accès aux arsenaux nucléaires se laissent tenter par la vente de matière fissile et de procédés de fabrication. Le Net offre le mode d’emploi.
Les kamikases sont imparables lorsque le chantage devient la norme. Réalise-t-on que l’explosion d’une bombe de 10 kilotonnes, avec ou sans vecteur aérien, provoquerait à New-York, Londres ou Paris un million de victimes ?
Seule la stricte exclusivité, réservée aux Grands, de la possession et de l’utilisation de l’uranium et du plutonium peut éviter Harmaguedon.
Les pseudo-suicidaires, fous de Dieu, n’ont rien à perdre.. . et, leur enseigne-t-on, tout à gagner. Telle est la réalité ! B e r n i e Sep.2001

Vive Saint-Valentin !
Tout comme la célébration païenne multi-millénaire du solstice d’hiver fut reprise par l’Eglise pour la “ sanctifier” sous le nom de Noël, de même les célébrations du dieu Lupercus ( un des noms du dieu Pan, protecteur des troupeaux contre les “loups” d’où son nom ) en vigueur des siècles avant Jésus-Christ, furent-elles endossées par l’Eglise sous le nom de la Saint Valentin.

Avant notre ère, à l’époque que nous appelons de nos jours la mi-février, alors dernier mois de l’année, les Romains fêtaient les Lupercales en plaçant dans une boite les noms de jeunes vierges en vue d’un tirage au sort par les jeunes patriciens. C’est ainsi que des couples étaient formés, au hasard, pour la durée d’une année. C’était également le moment où Februalis ( un des surnoms de Junon) présidait aux “ fébruales” (= fêtes de la purification) organisées avant d’entrer, en mars, dans l’année nouvelle. C’était avant le réveil de la nature la “ Fête du Printemps” dans la Rome antique, comme elle est encore de nos jours dans toute l’Asie sous divers noms ( dont celui du Tet au VietNam par exemple ) entre le 20 janvier et le 19 février.

En 270 l’empereur Claude II abolit le mariage sous prétexte que les jeunes mariés, hésitant à quitter leur famille, faisaient de piètres légionnaires.
Un certain Valentinus, évêque d’Interamna, eut l’idée d’inviter les amoureux à venir dans son église recevoir “ in petto” le sacrement de mariage.
Claude découvrit la supercherie et entra dans une colère noire à l’endroit de Valentin. Il fit appeler Valentin en son palais. Impressionné par la force de conviction et la dignité du jeune évêque, Claude tenta de le convertir aux dieux romains.
Valentin , non seulement refusa d’abjurer sa foi chrétienne , mais essaya en revanche d’y entraîner l’empereur.
Le 14 février 270 Valentin, inflexible , fut lapidé, condamné à mort et incarcéré à Rome . En prison l’ évêque , encore célibataire, tomba amoureux de la fille aveugle de son geolier, Sterius. Miraculeusement il rendit la vue à la jeune fille. Avant d’être décapité, il fit passer un message à sa bien-aimée signé : “ De tuo Valentino !” (= de ton Valentin). Trois mots qui chez les Anglo-saxons allaient avoir un destin manifeste.

En l’an 496 l’austère Pape Gelasius fit définitivement interdire les fêtes lupercales .
Si la St Valentin est en France et en Angleterre la fête des amoureux, le 14 février est outre-Atlantique tout simplement la fête de l’amitié. Il suffit de voir les millions de cartes, toutes plus belles les unes que les autres, éditées et vendues à cette occasion et adressées tant par les hommes que par les femmes à leurs voisins, chefs de services, amis proches et lontains, aux professeurs par leurs élèves. En Amérique une carte de la Saint Valentin s’appelle “ a Valentine “.C’est également “Valentine” que l’on nomme outre-Manche le cavalier servant choisi par une jeune fille pour l’emmener au bal ou en “ boum “, à charge réciproque pour lui d’offrir un présent à la belle.
La première carte “ Valentine” dont l’histoire se souvient, date de 1415 et fut envoyée par Charles d’Orléans à son épouse, alors qu’il était prisonnier à la Tour de Londres. On peut l’admirer de nos jours au British Museum.
En 1603 François de Sales, évêque de Genève, tenta de mettre fin à la coutume des cartes “ Valentines” en raison de l’érotisme qui s’étalait de plus de plus crûment, notamment sous la forme d’un Cupidon, un des fils de Venus, nu , rendez-vous compte ! plongeant ses flèches dans l’élixir d’amour.
En 1797 un éditeur londonien publia un livre de poèmes ad hoc pour amoureux à l’intention de ceux qui n’avait aucun talent pour écrire. Mais la fièvre des “ Valentines “ submergea bientôt toute l’Amérique du Nord et du Sud, puis l’Asie. Elle commence de gagner l’Europe continentale. Cela fait marcher le commerce et c’est tellement mieux de se parler d’amour que de faire la guerre. La “toile” en propose des centaines de modèles aux cybernautes.
Il est en France un village , un seul , qui a pour nom Saint-Valentin. La fête s’y prépare d’une année sur l’autre.
En janvier 2003 l’Evêque de Terni en Ombrie (Italie), invité à Moscou par Alexis II, apporta comme cadeau quelques reliques du saint patron des amoureux, souhaitant probablement que ce présent original et symbolique adoucisse le coeur du Patriarche de Russie à l’endroit de l’Eglise de Rome. B e r n i e

Tolérance
Il est deux sujets qui de tout temps provoquent la dissension quand ce n’est pas la guerre ouverte: la religion , et ce pourrait être désespérant lorsque le bilan des victimes implique les trois milliards de terriens monothéistes; l’autre sujet est la différence des langues, et pour l’évidente raison que l’incompréhension verbale entraîne l’intolérance.
Et ce problème linguistique est d’autant plus navrant que ce sont toujours les petits qui trinquent face aux gros.
Voyez les Basques face aux Espagnols, les Flamands face aux Wallons, les Québécois face aux autres Canadiens;
Depuis des lustres j’avais noté , c’est si rare, la tolérance des Finlandais ( qui parlent une langue étrangère à toutes celles de la grande famille indo-européenne) à l’endroit des suédophones, qui ne composent que 5% de la population . Imaginez que ce modique pourcentage dispose de ses propres écoles, de ses propres cliniques, de ses journaux, de sa télé et de ses propres délégués au Gouvernement. Précisons que les Suédophones représente la couche la plus nantie des cinq millions de Finlandais.
Mais voilà que ces Finnois regimbent et d’autant plus qu’une loi les oblige à apprendre le suédois à l’école. Ils viennent de remporter la première victoire d’une guéguerre qui s’annonce : Le Gouvernement a supprimé en juin dernier l’épreuve jusqu’alors obligatoire de suédois au bac. Bernie

Une histoire d’Amour

Si un jour sombre la tentation du désespoir vous prenait , pensez donc à ceci :

Il a vu le jour dans un village inconnu,
le fils d’une petite paysanne de 15 ans.

Il a grandi dans un autre village inconnu du monde où il a travaillé dans l’atelier d’un charpentier jusqu’à ce qu’ il parvienne à la trentaine.

C’est alors que pendant trois ans il est devenu prédicateur itinérant.
Il est resté célibataire. Il n’a jamais eu de foyer à lui.

Jamais il ne s’est rendu dans une grande ville. Jamais il ne s’est
éloigné de centaines de kilomètres de son lieu de naissance.

Il n’a écrit aucun livre.

Il n’a jamais été élu député, ni désigné conseiller. On ne lui a décerné aucune décoration.

En fait il n’a jamais touché de près ou de loin à ce qui généralement assure la notoriété ou la notabilité.

Il était encore jeune lorsque la rumeur publique s’est opposée à lui. Ses amis l’ont abandonné. On l’a même livré à ses ennemis.

Il a subi un simulacre de jugement. On l’a mis au pilori entre deux voleurs. Alors qu’il agonisait, ses tortionnaires ont mis aux enchères le seul bien qu’il avait : son vêtement. On a déposé son cadavre dans un tombeau d’emprunt.

Dix-neuf siècles se sont écoulés et le voici célèbre dans le monde entier.

Tout cela c’est de l’ Histoire, les amis !

Mettez ensemble toutes les armées de la terre.
Regroupez tous les souverains qui ont régné,
Tous les chefs d’Etat qui ont dirigé le monde.
Rassemblez tous les parlements qui aient jamais légiféré.

Ils n’ont pas changé l’Humanité
Aussi d é f i n i t i v e m e n t que celui
Qu’on appelle J É S U S .

Il y a vraiment toutes les raisons d’espérer.

B e r n i e de T o u r s

Le bonheur ?
Continuer à désirer ce qu’on possède

Un père de famille riche emmena un samedi matin son fils à la campagne afin de lui faire découvrir comment vivaient les nécessiteux . Ils passèrent deux jours et une nuit dans la ferme de ce qu’on peut appeler des gens très pauvres. A leur retour le dimanche soir le père demanda à son fils: “ Alors, que penses-tu de ce week-end ?. “- “Merveilleux ! dit le fils, je te remercie de m’avoir emmené”- “ Qu’en penses-tu ? “ Et le fils de répondre : “ Nous avons un chien; ils en ont trois . Nous avons une piscine; ils ont un ruisseau dont on ne voit pas le bout. Nous avons des lampadères dans notre parc; ils ont les étoiles la nuit . Notre terrasse va jusqu’aux premiers parterres de fleurs; ils ont un horizon infini. Notre propriété fait un arpent; ils ont champs et prairies à perte de vue.. Nous avons bonne et jardinier à notre service; eux servent les autres. Nous achetons notre nourriture ; ils ont potager, poules et lapins.Notre propriété est entourée d’un grand mur pour nous protéger; leurs voisins sont des amis qui les protègent.” Interloqué , le père resta sans voix . “ Merci, père, de m’avoir emmené voir comme nous sommes pauvres ! “ B e r n i e d e T o u rs

Les veuves noires

Depuis longtemps je rêvais de femmes au pouvoir, non par inclination sexiste pathologique, mais parce qu’il me semblait que de nature la femme est moins brutale, plus dévouée ,plus méticuleuse, plus réfléchie et soucieuse des conséquences et meilleure gardienne de la vie. Et avouons-le , nantie de tant de qualités qui manquent aux hommes dans la conduite des affaires.
Je suis persuadé par exemple que si les inspecteurs envoyés en Irak à la recherche des ADM avaient été des inspectrices, une seule inspection aurait suffi pour assurer l’Occident qu’il n’y en avait pas.
De même fus-je heureux de voir un beau matin une femme à la tête du Ministère de la Défense au beau pays de France .
. Le massacre du théâtre de Moscou en 2002 m’avait créé des doutes. Mais depuis février 2004 mon sentiment a changé. De ce jour où une jeune Palestinienne a joué les kamikases à Tel Aviv. Il est vrai que les imams avaient promis, à elle le Ciel , et à sa famille le prestige de voisinage que confère le martyre de l’enfant, aménagé d’un pécule voluptuaire .
Et puis ce furent ces femmes tchétchènes, Satsita, Amonat et Rosa qui semèrent la terreur en Russie, les deux premières en faisant exploser deux avions et la troisième une station du métro moscovite. Et comble de l’horreur, une quatrième, Maryam, avec un tel prénom ! qui participa - on l’a vue dans le reportage filmé par un terroriste - à la tuerie du Collège de Beslan.
En russe on les nomme “shakidki” . Mais le mot arabe s’apparente à “ combattants de la foi” , au masculin , car ce mot n’a pas de féminin. Leurs compatriotes les appellent “ veuves noires “ ; elles se sont sacrifiées pour venger un frère, un mari ou un père.
Il faut savoir qu’en Islam, à part quatre femmes respectables dans toute l’histoire musulmane: Myriam, la mère de Jésus, en fait la seule femme citée dans le Coran, Asiya, épouse de Pharaon, Khadidja, la première épouse du Prophète et Fatima, leur fille, épouse d’Ali, la femme n’est que portion négligeable. La voici devenue instrument de mort, instrument humain que les extrémistes droguent pour tuer. Et pourtant le Coran semble , pour une fois, explicite: Seul Allah peut ôter la vie . Jusqu’où va donc monter l’escalade dans ce nouveau monde nihiliste ? Bernie


Billet de l’ Arkansas
Dans un modeste temple méthodiste de Little Rock , j’ai découvert cet été , sur un mur , en lettres d’or , les douze superlatifs suivants, frappés au coin de la sagacité :
Le plus grand handicap au monde , c’est la peur
Le plus beau jour : aujourd’hui
L’acte le plus facile : se tromper
L’erreur la plus grande : abandonner
Le plus grand défaut : l’égoïsme
La pire des banqueroutes : le découragement
Les meilleurs professeurs : les enfants
Le besoin le plus grand : le bon sens
Le sentiment le plus vif : la jalousie
Le plus beau cadeau : le pardon
La connaissance la plus vaste : Dieu
La plus belle chose au monde : l’ amour.
Pour une fois , ce n’est pas coutume aux Etats Unis , voilà des superlatifs qui dans leur concision reflètent la lucidité .
B e r n i e

Les Chrétiens ont 2000 ans



33 (probablement en l’an 30)Jésus est crucifié par ordre de Ponce Pilate
60 - 125 Divulgation des 4 Evangiles attribués à Marc,Luc,
Matthieu et Jean.
271 Début du monachisme avec Antoine, premier ermite d’Egypte
284-305 Dioclétien est le dernier persécuteur des Chrétiens
313 Edit de Milan: sous Constantin : le Christianisme devient religion d’Etat
325 Le Concile de Nicée condamne l’arianisme
328- 33 Constantin fait de Byzance sa capitale sous le nom de Constantinople
346-430 Augustin est évêque de Hippo (Afrique du Nord)
496 Clovis, roi des Francs, est baptisé lors d’une conversion en masse
590 Colomban quitte l’Irlande pour fonder des monastères sur le continent ( par ex. Luxeuil)
596 Le Pape envoie Augustin convertir l’Angleterre
800 Charlemagne est couronné 1er Saint Empereur romain
1054 Schisme entre les Chrétiens d’Orient et ceux d’Occident
1095-1099 Urbain II lance les Croisades. Prise de Jérusalem
1226 Mort de François d’Assise. Avènement de l’Ordre des Moines mendiants
1274 Mort de Thomas d’Aquin: le plus grand penseur catholique
1508 - 12 Michel Ange peint le plafond de la Chapelle Sixtine
1517 Luther affiche 95 thèses ds la chapelle de Wittenberg
1534 Henry VIII d’Angleterre réfute l’autorité du Pape
1545 - 47 Le 1er Concile de Trente condamne le Protestantisme
1564 Mort de Jean Calvin à Genève
1611 Publication de la Bible du Roi Jacques
1620 Les Pères Pellerins s’installent dans le Nouveau Monde
1789 - 94 La Révolution tente de déchristianiser la France
1804 La British Society traduit la Bible dans toutes les langues
1948 Fondation du Concile Mondial des Eglises. Début du mouvement oecuménique.
1962 - 65 Concile de Vatican II : vernaculaires autorisés pour la messe
1975 Election ( révolutionnaire) de Jean-Paul II, qui va changel’histoire de l’Europe et du monde. B e r n i e

Les Chrétiens ont bientôt 2000 ans

Jésus est la charnière de l’histoire du monde. C’est à son passage sur terre que l’éternité a croisé le temps. C’est depuis son passage sur terre que Chrétiens et non-chrétiens comptent presque deux mille ans. Un bon tiers de l’humanité croit en lui

Jésus n’a prêché que l’Amour et la Paix, et voici que les hommes ont entrepris guerres et persécutions: Croisades, Inquisition, guerres de religion.

La base de la civilisation occidentale, c’est la Bible et le grec. En posant des questions en grec sur l’histoire des Hébreux, les premiers Pères de l’Eglise ont développé une doctrine de Dieu qui reste unique parmi toutes les religions du monde.

Toutes les religions monothéistes ont tendance à faire de Dieu un individu transcendant hors du temps et du monde. Alors que le Christianisme offre aux hommes un Dieu qui se révèle en Jésus et qui ne cesse de racheter le monde par le Saint-Esprit.

En se soumettant à la mort, Jésus a vaincu la mort, faisant de Pâques le sommet de l’année chrétienne: la vie éternelle est à la disposition de TOUS les hommes. Aussi la croyance minimale d’un Chrétien est-elle de considérer la mort comme un événement au même titre que la naissance, et non une fin. De même la marque d’un vrai Chrétien est-elle le pardon, même à ses ennemis.

Quel exemple nous donne Jésus cotoyant plutôt les mendiants que les gouvernants, plutôt les malades que les bien-portants, plutôt les femmes et les enfants que les conquérants, plutôt les prostituées que les “bien-pensants” !

La devise à nous livrée par Jésus sur la Montagne : soyez humbles, patients et pacifiques. Bouddha recommande une attitude, Jésus exige des actes: “ Ce que vous faîtes au moindre de mes frères, c’est à moi que vous le faîtes “.

Jésus a , le premier , préconisé la laïcité de l’Etat. Jésus a , le premier, dit que la femme est l’égale de l’homme. Jésus est le plus grand révolutionnaire de tous les temps.
B e r n i e 99-2000

Une dame à fable
Une brave femme sortant de chez elle trouva trois vieillards barbus assis dans sa cour. Surprise elle leur dit : “ Je ne vous connais point, mais vous devez avoir faim.Entrez prendre quelque chose “ - “ Le maître de maison est-il là ?” demanda l’un . “ Non , il est sortI “ - “ Alors, nous reviendrons plus tard” . Son mari de retour, elle lui narra la chose . “ Retrouve-les et invite les à entrer”, lui dit le mari. Elle sortit au moment où nos trois barbes blanches arrivaient dans la cour .” Entrez”, dit-elle.
“Nous ne rentrons jamais quelque part en même temps”, dit l’un.” Q’est-ce à dire ? “- “Lui, c’est la Richesse”, poursuivit-il , en montrant du doigt l’un de ses amis. “ Lui, c’est le Succès en indiquant le second. “ Et moi, je suis l’Amour !”. “ Rentre donc et demande à ton mari le quel de nous trois il souhaite voir en premier “ - Elle s’exécuta et fut surprise de voir son mari lui dire : “ Que c’est bien! Puisqu’on a le choix, dis donc à la Richesse d’entrer ! “ - “ Pour moi je préférerais inviter le Succès en premier”, reprit la femme. La bru qui vaquait à ses affaires dans un coin de la pièce intervint et dit : “ Ne trouvez-vous pas que c’est l’Amour que nous devrions inviter ?”
Le mari endossa la suggestion et dit : “ Elle a raison. dis donc à l’Amour d’entrer !” - Ce qu’elle fit. Le vieillard qui représentait l’ Amour se leva et se dirigea vers l’entrée. Et voilà que les deux autres vieillards suivirent leur ami. “ Mais je n’ai invité que l’Amour”, dit la femme surprise à la Richesse et au Succès !. C’est alors que les trois vieillards, en choeur, dirent : “ Si tu avais invité le Succès ou la Richesse, les deux autres seraient restés dehors. Mais comme tu as invité l’ Amour, partout où il va nous le suivons. Quand l’ Amour est là, il y a toujours la Richesse et le Succès ! “ .B e r n i e d e T o u r s
( trouvé affiché sous le porche d’une église Méthodiste de Houston,Texas)